Mon carnet de notes me suit partout, c’est mon vide-tête. J’y inscris ce que j’ai vu, lu, entendu, pensé, rêvé, etc. Pas de censure, pas de logique, juste des morceaux d’informations dans le désordre ramassés à gauche et à droite. Je peux gribouiller dix pages en une journée comme je peux passer un mois sans rien y écrire. Une fois rempli, je le range puis je m’en procure un autre. Le même manège se poursuit : recette, citation, dessin, disque à écouter… jusqu’à ce qu’il soit plein. Puis je recommence. Ceux-ci s’accumulent et quand je suis en panne d’idées, je les consulte. Plus souvent qu’autrement je me demande où avais-je la tête pour noter tel ou tel truc, mais à l’occasion j’y pêche une idée qui mérite d’être visitée à nouveau, un concept à adapter ou le point de départ d’un nouveau projet.